Je me souviens très bien de la première fois où j'ai entendu parler de cette voiture. Un soir mon père est rentré et a dit :" ça y est, elle est commandée, couleur grise intérieur caramel".
Il s'agit de phrases qui sont gravées à vie dans ma mémoire, les DS m'ayant toujours fasciné. Plus petit lorsque j'en voyais une, j'étais béat d'admiration.
Il s'agissait de notre troisième DS: une 19, puis une 21, puis une infidélité (504 injection) et enfin cette 23.
La première fois que je l'ai aperçue, le souvenir étant encore vif dans ma mémoire, je me souviens avoir pensé avec soulagement (allez savoir pourquoi…) qu'elle avait les feux de recul blancs.
Le premier voyage fut vers la Bretagne. Dans les embouteillages monstres du Pont de St Cloud (le pont reliant le périphérique vers le tunnel de St Cloud ne devait pas être encore inauguré) j'entends encore mes parents discuter de l'intérêt ou non de re-démarrer en deuxième dès lors que la voiture n'est pas encore à l'arrêt complet. (Souplesse accrue de la 23 par rapport aux 21 et 19 précédemment possédées ou oubli dû au passage chez Peugeot???)
Autre réflexion de ce voyage je ne pouvais plus me tenir debout derrière les sièges avant alors que dans la 504 injection juste quittée cela était encore possible… J'ai donc voyagé à genoux les bras posés sur les dossiers avant, habitude conservée pendant des années…
Voilà pour les premiers émois avec les DS…
Elle avait le toit brut. D'ailleurs ce toit avait la caractéristique étrange après un savonnage, de toujours mousser quelle que soit la quantité d'eau utilisée pour tenter de le rincer…
Ce toit était plus clair que la carrosserie, je vous joins une photo prise en 1981 où la différence de teinte est sensible. La rouille a déjà fait son œuvre sur les bas de portes avant et le haut des ailes arrière… La voiture couchait pourtant au garage et bénéficiait de soins attentifs.