Tuning too much

Diablesse

Propriété de Michelle, dame au coeur d'or bien connue dans le milieu de la DS, voici.... Diablesse.

  

Première photo prometteuse: l'engin a déjà un pare-choc avec la clim, des feux sous jupes, des Cibie additionnels et un truc qu'on distingue mal sur le capot.

Une vue de profil dans un environnement enchanteur nous montre que nous avons ferré un gros poisson: ailes arrière élargies, visière, jantes spéciales, custode noire.

Ca promet.
Osant un peu m'approcher, je relève un pot déchappement "double William Saurin" du meilleur effet.
Le truc sur le capot de Diablesse est ici plus net: c'est un truc-machin d'aération, genre course; mais je crois voir une cocarde lumineuse? Serait-ce la voiture d'un préfet ayant viré sa cuti?
Hélas: il n'y a pas que la cocarde, il y a aussi un double essuie-glace.
Les ailes élargies sont un must. Au passage, vous apprécierez la peinture métallisée d'un rouge très satanique.
Ici, comme à la dérobée, on prend conscience que le logo nous indique une simple DSuper. Mais après tout, il est vrai que les tuners travaillent en général sur des modèles très bas de gamme (Twingo, ford Escort, 106). Il est finalement assez compréhensible (et mon ami Jérôme me l'a confirmé) que ce soit la DSuper qui soit leur modèle de référence. Passons à l'intérieur: il est en cuir, avec l'option téléphone.
Dans les années 80 (quand Diablesse a été customisée), on trouvait ce genre de sièges dans les casses...c'était le bon temps...
Le ciel de toit est tendu (enfin, mutatis mutandis) de velours rouge... On relève aussi la présence un peu mastoc d'un auto-radio dans le bandeau de toit, recouvert de cuir assorti.

On voit aussi ici le tableau de bord, pièce maitresse de Diablesse, que nous allons détailler pour terminer cette plongée en apnée dans le grand bleu du tuning.		 Car Diablesse est farcie d'un tableau de bord.. en bois brut, comme le juge de la chanson de Brassens.

Voici ses cadrans en gros plan. il faut bien le reconnaitre: c'est un travail étonnant et plutôt réussi..

 Merci Michelle de m'avoir confié ces photos de Diablesse, et de m'avoir laissé en dire du mal.