<Tribune Libre>

Histoires de DS, par François

Cher Docteur Danche, 

Je suis né en 1956 et j’ai toujours partagé la passion des voitures avec mon père qui était médecin dans les Vosges. Il a usé de nombreuses voitures dans sa pratique dont 8 2CV et 4 Dyane. 
Parallèlement mes parents avaient une deuxième voiture apte à transporter toute la famille sur de longues distances ( nous étions 4 enfants ). Il y eut 3 DS achetées neuves. J’ai chaque fois été présent lors de la visite du vendeur Citroën qui venait à domicile, de l’essai, puis de la signature du bon de commande. J’ai même accompagné mon père à Paris pour prendre livraison de la dernière… 

La première DS est donc arrivée en mars 1964. Elle succédait à une Frégate Grand Pavois. 
Immatriculée 182 HD 68, il s’agissait d’une DS 19 83 CV, boite hydro, blanc Paros, intérieur en velours rouge, toit gris. Je me rappelle très bien l’essai avec le vendeur: j’avais été bluffé parce-que de la musique sortait de derrière la banquette arrière. Malheureusement, mon père n’a pas pris l’option radio ( cela perturbe la concentration lorsque l’on conduit disait-il ! ). Je me souviens encore du soir où mes parents sont arrivés de Paris où ils étaient allés prendre livraison de la DS avec mes grands parents. Une étiquette spécifique était accrochée au levier de clignotant expliquant le fonctionnement de l’appel de phares ( cet équipement venait de sortir sur la DS et le manuel du conducteur ne le mentionnait pas encore ). 

Lors des premiers voyages, nous étions tous malades et plus particulièrement mes deux soeurs. Par la suite nous nous y sommes tous habitués sauf mes soeurs… 

Mes parents adoraient  cette voiture mais lui reprochaient une nervosité insuffisante par rapport à ses possibilités de vitesse de pointe ( la vitesse sur route était libre, ne l’oublions pas ), les essuie-glaces trop lents par forte pluie et les phares qui éblouissaient les voitures d’en face lors des accélérations. Ceux d’entre nous qui voyageaient au centre râlions contre l’espace central du pare-brise qui n’était pas dégagé par les essuie-glaces. 

Lors d’un voyage en Allemagne, cette voiture a crevé un piston sur l’Autobahn au nord de Stuttgart: mon père « faisait la course » depuis des kilomètres (compteur entre 140 dans les montées et 180 dans les descentes ) avec une nouvelle Ford 20M RS à moteur V6…. 
A l ‘époque, il n’y avait pas de carte de crédit ni de possibilité de tirer de l’argent à l’étranger. Mes parents ont négocié le remorquage jusqu’à Kehl, la frontière la plus proche: cela leur a coûté tout l’argent qu’ils avaient sur eux. La femme du dépanneur, voyant que nous n’avions plus rien, nous a donné des paquets de gâteaux, à nous les enfants, afin qu’on puisse manger quelque chose. La DS était trop longue pour monter sur la dépanneuse ( le garagiste était très étonné, disant qu’il y montait les Mercedes 220… dont l ‘empattement était plus court ). Ce trajet d’environ 200 kms a donc été accompli tracté avec une corde derrière une Mercedes 180D: la honte absolue pour mon père! A ses yeux, le DS était la beauté automobile la plus parfaite et l’image du progrès technologique le plus abouti. A l’inverse, il considérait la Mercedes comme le comble du mauvais goût. De plus il a toujours eu le diesel en horreur ( bruyant, polluant, vibrant, nauséabond, désagréable ) au point que lorsqu’il prenait un taxi, il refusait de monter dans une Peugeot ou une Mercedes diesel. Ceci étant, tracté par cette… Mercedes, mon père faisait régulièrement démarrer le moteur pour remettre l’hydraulique en pression afin d’avoir des freins et de la suspension. Après Kehl il restait encore 100 kms à faire pour rentrer chez nous….Mes parents feront ce trajet le lendemain, tractant la DS derrière la 2CV 425cm3 de 1965 qu’ils possédaient à l’époque…Cette brave 2CV à réussi cela sans problème, bien qu’à un train de sénateur! 

En hiver, cette voiture était chaussée à l’avant de 2 pneus X cloutés avec des clous Vaillant. 

En images, la 182 HD 68…Aux sports d'hiver

En attendant le bac pour passer d’Allemagne en Suisse à Friedrichshafen vers 1965.

Puis il y eut en mai 1967 une DS 21 Hydro, achetée neuve elle aussi. Immatriculée 492 KS 68, il s’agissait d’une version confort, rouge cornaline, toit gris, intérieur velours gris, options d’usine: longue-portées à iode, appuie-tête passager et ceintures de sécurité à l’avant. C’était l’une des toutes dernières DS encore équipées un voyant unique pour la charge batterie et la pression d’huile: courant mai, ce voyant a été remplacé par le voyant rouge « à 2 étages ». Cette voiture a été livrée directement à la concession de Colmar: lors de la livraison, l’aile arrière droite était mal réglée et frottait contre le pneu. Je vois encore le garagiste prendre une pince et tirer sans aucune précaution sur le bas de l’aile toute neuve pour qu’elle ne frotte plus, ce qui m’avait beaucoup choqué d’autant plus qu’il avait rayé la peinture! Lors de l’essai avec le vendeur Citroën (dans une DS21 Hydro verte, toit gris, intérieur marron que je trouvais très moche), ce dernier à fait la démonstration à mon père de la 1ère synchro en la reprenant en marche à plus de 30 km/h. 

Mes parents roulaient vite. Pas de problème en France où les autoroutes étaient rares, mais sur les autoroutes en Allemagne, Suisse et Italie, ils devaient régulièrement lever le pied pour éviter la sur-chauffe moteur ( contrairement à la DS19, il y avait un thermomètre au tableau de bord ). Nous avons entre autres fait avec cette voiture un voyage l’été 68 dans les pays de l’Est (Hongrie, Roumanie, Yougoslavie ). La suspension hydraulique y faisait merveille sur les très mauvaises routes mais l’aspect futuriste de la DS nous attirait systématiquement les foudres des gendarmes rencontrés: cela se soldait chaque fois par un PV…. au point que mon père a fini par emmener un gendarme au consulat à Bucarest! 

Lorsque j’avais 16 ans, il est arrivé que mes parents m’initient à la conduite sur cette voiture, de nuit. 

Cette DS était équipée en hiver de 2 pneus cloutés Michelin XM+S à l’avant. 

La 492 KS 68 dans la rue principale d’un village roumain en 68 et devant un puits artésien

 

La DS21 en Août 68 lors de l’attente pour passer la douane entre Roumanie et Yougoslavie: alors que nous étions en Roumanie, les chars russes on traversé la Roumanie pour aller réprimer le « printemps de Prague » en Tchécoslovaquie. Comme la plupart des étrangers qui étaient en Roumanie à ce moment, nous sommes vite partis par la seule frontière encore ouverte: 24 heures d’attente, fouille méticuleuse véhicules et passagers, la DS a dû rouler dans un gué rempli de poison pour le cas où quelqu’un se serait caché dans le châssis…

 

Sur cette photo, on voit mieux la couleur, mais aussi les ceintures de sécurité, l’appuie-tête passager et le miz’ter… destiné à décharger l’électricité statique afin d’aider mes soeurs à être moins malades en voiture.. Je suis le pré-ado à lunettes au fond à côté de ma mère. Devant, ma petite soeur.

La photo est mauvaise mais pas courante me semble-t-il…. Je suis la tête blonde, debout à l’arrière pour mieux suivre la conduite de mon père…

 

La troisième et dernière DS a été achetée en avril 1973: immatriculée 8256 QF 68, c’était une DS23 IE Pallas BV5, beige Tholonet, intérieur cuir tabac, radio Blaupunkt Mannheim ( ci-joint la facture d’achat de cette voiture). 

Pour la commande de cette voiture, le vendeur de la concession ne disposait pas d’une DS23IE BV5 en démonstration. Il pouvait faire essayer à mon père, soit une DSuper 5, soit une DS 23IE Hydro. Mon père a choisi d’essayer la DSuper 5, voulant tester l’agrément de la boîte manuelle: il aimait beaucoup l’hydro, mais la 5ème vitesse était un atout de choix en ces temps de vitesse libre! Lors de l’essai de la DSuper 5, je me souviens que mon père a fait remarquer qu’elle ne devait pas être bien libérée, disant à un moment au vendeur « avec la mienne, j’aurais été à cet endroit à plus de 140km/h »! Mon père voulait commander des appuie-têtes: autre époque! Le vendeur l’en a fortement dissuadé en disant que cela gênait fortement la visibilité et que de plus depuis quelques mois ils étaient fixés par des trous au sommet des sièges, ce qui était très moche!

Je suis  allé chercher cette voiture à l’usine, à Paris, avec mes parents. Au quai de Javel nous attendions notre tour dans un salon où trônaient une 2CV6 et une Dyane 6 neuves en expo: une personne venait régulièrement et appelait les acheteurs par le nom de la concession par laquelle la voiture avait été commandée, puis une porte automatique s’ouvrait par laquelle arrivaient les voitures. Lorsqu’ils ont appelé « Colmar », nous  savions que c’était notre tour: 2 voitures sont sorties, une DSuper 5 vert métallisé et la nôtre. Elle était « brute de fonderie » avec entre autres un plastique recouvrant la moquette de la niche centrale. En moins de 30 secondes, c’était fait et nous partions dans les rues de Paris avec cette voiture toute neuve, l’immatriculation définitive étant inscrite devant nous au marqueur à la main: les vraies plaques seront mises à la concession, à Colmar. Dès le départ, mon père a été frappé par la nervosité très supérieure dès les plus bas régimes. Puis il a apprécié le rodage très facile à suivre: il ne fallait pas dépasser 4000 trs/mn, ce qui correspondait à 140 en cinquième! 

La radio Blaupunkt MF n’a jamais pu fonctionner correctement ( parasites malgré tous les filtres imaginables ). Le garagiste de mon père ( garage Lauber à Wintzenheim ) a proposé de l’échanger  à l’automne 73 par un poste équivalent Philips faisant appel à une nouvelle technologie….ce qui a enfin réglé le problème de parasites. 

Avec cette voiture, alors qu’il roulait  à 160, mon père a pris dans le pare-brise juste en face des son visage un caillou de 5cm tombé d’un camion qu’il croisait. Résultat: juste une fente circulaire dans le pare-brise triplex et une bosse sur l’habillage chromé du bord du toit: avec un pare-brise trempé, il aurait été tué… 

Lors d’un voyage pendant l’été 73 ( la vitesse était encore libre ), alors que ma mère conduisait, nous sommes montés sur l’autoroute à Beaune direction Lyon: dans la voie d’à côté au péage s’est présentée une DS23 IE absolument identique mais en boîte hydro. La chauffeur de cette DS a salué ma mère de la main puis est parti en trombe. Ma mère a suivi et les deux DS ont roulé à fond, le compteur le plus souvent à 200,  jusqu’à se retrouver côte-à-côte au péage de Villefranche. La DS hydro se relançait un peu plus vite, la BV5 allait un peu plus vite une fois lancée…mais au péage de Villefranche, soit 125 kms plus loin, la DS hydro fumait blanc, joint de culasse cassé, alors que celle de ma mère se portait comme un charme! Comme quoi, oui, la BV5 permettait réellement de se passer de radiateur d’huile!

Cette voiture était vraiment la reine des autoroutes! En France, seules de très rares SM roulaient plus vite sur autoroute. En Allemagne, les Mercedes jusqu’à la 280 SE ne suivaient pas. Il fallait rencontrer une très rare 350 à moteur V8, pour aller plus vite. Je me souviens une fois d’une Jaguar XJ 12 qui nous a laissé sur place.

Jeune adulte, j’ai souvent eu l’occasion de rouler sur longs trajets avec cette voiture à partir de mon permis début 1975.  

Il était très difficile de respecter la vitesse limitée avec cette voiture, surtout pour des personnes qui avaient l’habitude de la vitesse libre. Un jour de 1976, mon père a été convoqué à la commission de retrait du permis de conduire pour excès de vitesse à 40 kms de chez lui, un jour où régnait un verglas carabiné: arrivé sur place, seules 2 personnes de la commission étaient là, les autres ayant déclaré forfait à cause du verglas. Surpris de voir arriver mon père, ils lui demandent pourquoi il s’était déplacé par un temps pareil: mon père leur a expliqué qu'en tant que médecin il roulait par tous les temps pour soigner ses malades et qu’il savait donc rouler sur le verglas en sécurité: il a été acquitté sur le champ juste avec un sermon lui enjoignant de rouler moins vite….  

Mes parents ont gardé cette voiture jusqu’en 1989, date où ils me l’ont donnée. Elle avait alors 140 000 kms…et une bielle coulée: depuis plus de 10 ans , cette voiture roulait très peu et mon père faisait 2 kms avec chaque semaine afin de sauvegarder le circuit hydraulique. Vraisemblablement, les départs à froid répétés ont fait passer de l’essence dans l’huile jusqu’à couler une bielle. 

Pour l’hiver, cette voiture avait récupéré les 2 pneus cloutés de la DS 21 pour l’arrière et a eu droit à l’avant à 2 nouveaux pneus cloutés Michelin XM+S. 

En photos: la DS 23 lorsque j’en ai hérité en 89. Les baguettes de bas de portes avaient été supprimées: elle faisaient trop rouiller les portes au point que tout les bas de ces dernières a dû être changé dès 1976.

 

Personnellement, j’en suis à ma 3ème DS. 

La DS 23 IE reçue de mes parents a été ma voiture quotidienne jusqu’en 1998, date de naissance de mon 5ème enfant…où j’ai dû acheter un monospace. Puis je l’ai gardée en voiture secondaire jusqu’en 2004 où j’ai dû la vendre pour des raisons financières. Elle avait alors plus de 250 000 kms. 

Un souvenir: un jour au milieu des années 90, mon épouse s’est garée dans une rue de Grenoble. Un clochard, assis sur le trottoir l’interpelle lorsqu’elle sort de la DS: 

- «  Ca c’est de la voiture, j’en ai beaucoup conduit autrefois! »
- «  Ah oui ? ». 
- « Faut dire que ça se volait bien »
- …….
- « Mais ne vous en faites pas, aujourd’hui vous ne risquez rien, c’est moi qui vous la surveille jusqu’à votre retour! »
- !?
Une heure plus tard, la DS était toujours là et le clochard refusa la pièce que lui tendit mon épouse en disant: « Votre voiture est si belle, je me suis vraiment fait plaisir en la surveillant! »

 

En 1988, j’ai acheté en tant que véhicule de collection une DS19 de mai 1957, couleur champagne, toit aubergine, intérieur bleu. C’était une 2ème main en bel état d’origine. Immatriculée 142 EP 42, elle avait été achetée neuve par un notaire à Feurs dans la Loire. Cette voiture a été ma fierté mais j’ai dû la vendre en 1992 pour des raisons financières. 

En 2018, après une C5 Tourer Hydractive agréable mais peu fiable, j’en avais marre des voitures modernes, d’autant plus que Citroën avait abandonné la suspension hydraulique. J’ai donc remplacé cette voiture en septembre 2018 par une DSuper option 5vitesses de 1972. J’ai eu l’opportunité d’acheter cette voiture à un ami qui voulait la vendre parce-qu’il ne roulait pas assez avec ( 6000 kms en 8 ans! ).  

Restaurée en 2008, cette voiture a eu en tout 10 propriétaires depuis septembre 72. C’est une des toutes dernières millésime 72, 1ère immat au 5/09/72, N° de série à 15 numéros de la fin de millésime. 

Elle a toutes les spécifications d’une AM 73 y compris la couleur ( ivoire borély, intérieur tissu or clair), mais c’est une 1985 cm3 option 5 vitesses AM 72 et non une DSuper 5 2175 cm3. Je ne suis pas fan a priori de ce modèle ni même de sa couleur, mais c’est l’occasion qui me l’a fait choisir: voiture extrêmement saine, achetée en toute confiance à un ami. Je ne le regrette pas et ai déjà parcouru plus de 60 000 kms avec en 18 mois, principalement sur longs trajets. 

Elle est quasi conforme si ce n’est par exemple les grosses baguettes Pallas: je ne peux pas les enlever, mais il est vrai que même à l’époque c’était courant, Citroën les proposant systématiquement aux clients qui en voulaient, parmi toute une liste de gadgets ( dont le traitement dinitrol qui lui n’était pas un gadget ) en accessoirie lors de l’achat d’une DS neuve ( quelques jours avant la livraison, mon père recevait un courrier avec une liste d’accessoires qu’ils pouvaient monter avant livraison ). Cette DSuper était aussi affublée d’enjoliveurs de roues Pallas. Je les ai remplacés par des enjoliveurs de DS Confort qui me semblent plus en phase avec le modèle: ils étaient montés en série dans tous les pays étrangers, en accessoirie en France et il est vrai que j’ai toujours trouvé les petits enjoliveurs ID vraiment très moches. 

En hiver, je l’équipe de 4 pneus contact en 185 X 15 initialement prévus pour utilitaires. Le résultat est très correct même si l’agrément est inférieur aux XVS. 

Par rapport à une 23 IE, elle manque de puissance, surtout dans les longues rampes d’autoroute, mais par les temps qui courent, cela n’est pas trop gênant. Je vais assez régulièrement en Allemagne et là, il faut vraiment une longue lancée pour dépasser 170 compteur ( ce qui correspond à 164 GPS ). 

Je suis de ceux qui pensent qu’une DS, et même toute voiture de collection, c’est fait pour rouler avec chaque fois que l’on peut. Sur la route, le seul vrai inconvénient par rapport à une voiture moderne, c’est à mon sens le bruit plus élevé. Et à l’usage, l’entretien qui est beaucoup plus lourd et à faire moi-même, ce qui prend du temps.

Avec cette voiture, j'ai éclaté un pneu arrière ( Michelin XVS neuf, acheté 15 jours plus tôt, mais je n’avais pas changé les chambres à air et semble-t-il, une valve s’est arrachée ) à 145 compteur, en courbe et en légère descente, voiture très chargée….Comme vous vous en doutez, j’ai juste été averti par le bruit et une énorme vibration. La voiture n’a pas dévié d’un pouce, je n’ai eu qu’à rejoindre la BAU. Le pneu était HS, l’enjoliveur de roue aussi, et c’est tout! Coup de chance, l’aile n’a pas été endommagée. Je pense que même la C5 n’aurait pas été aussi stable.

François

P.S. 1: le garage Lauber à Wintzenheim que vous avez présenté sur cette page en lien est effectivement Renault depuis 1974: il ont quitté Citroën lors du rachat par Peugeot. Mais ils continuaient à vendre des Citroën à qui le voulait en passant par la concession Citroën de St Dié dans les Vosges. Il s’intitulaient alors «  spécialiste Citroën » et avaient une très bonne réputation ce qui fait qu’ils entretenaient régulièrement les DS et SM de toute la région. Ils étaient déjà Renault précédemment jusqu’à la fin des années 50, avant de passer chez Citroën sans doute attirés par la technologie de la DS.


P.S 2: si votre site est très précis, j’ai quand même relevé l’une ou l’autre erreur: entre autres, dans le chapitre réservé aux Pallas, vous dites qu’elles ont des tiges d'essuie-glace chromées: c’est une erreur. Au début des années 70, le nec plus ultra était d’avoir des essuie-glaces noir mat afin de ne pas être ébloui en cas de soleil: chez Citroën, la SM a été la première à les avoir noirs, puis toutes les DS pour le millésime 72 ( en gros à la même période où est apparu le rétroviseur collé ), pour le millésime 74 toute la gamme y compris la Dyane, mais pas la 2CV qui les gardera encore chromés pendant de longues années. 
Par ailleurs, je peux attester que la 23IE Pallas d’avril 73 avait les gâches de serrures de portes en metal bichromaté comme toutes les D, et non chromées. 


P.S 3: je ne suis pas du tout d’accord à vous concernant les phares tournants: j’habite dans les Alpes et je peux vous dire que c’est vraiment génial d’agrément et de sécurité, sachant que pour aller dans la ville la plus proche, j’ai plus de 30 virages serrés en 6kms ( la version moderne des phares tournants comme dans la C5 est beaucoup moins efficace, l’angle de braquage des phares étant beaucoup trop faible ).