ID19F ambulance 1962 Bleu pacifique intérieur helanca gris
(Première Partie)
Voici une auto comme on en voit peu, et le mot "unique" n'est sans doute pas inadapté.
Il s'agit d'une ambulance 1962 de 28000km, d'origine dans ses moindres détails, dont il va y avoir ci-dessous la bagatelle de 50 photos. |
Et la voiture est en peinture d'origine (si!).
C'est un bleu dit "pacifique", probablement en lien avec les modestes 69cv du tournebroche. Mais est-ce vraiment gênant, puisque de toute façon il ne faut pas chercher à aller trop vite en ambulance. (CF le fameux proverbe: "ne tirez pas sur l'ambulance") |
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| Commençons par détailler l'extérieur. Noter le capuchon en skaï sur le toit. |
Il découvre le fameux logo des premières ambulances ID (jusqu'au millésime 62 compris: ensuite c'est un gyrophare bleu style Starsky et Hutch) |
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| La fixation du dispositif est disons...virile. Au passage, noter la forme torsadée de la partie avant de la galerie (c'est ainsi sur tous les breaks DS, c'est censé diminuer le bruit du vent quand on roule) |
Le logo est assorti à un drapeau amovible au manche en plastique, qui s'installe dans un porte-drapeau en ferraille sur le pied milieu. |
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| A noter que ces gadgets étaient communs avec d'autres ambulances. J'ai notamment repéré la Simca Marly. |
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Mais revenons à l'ID, et passons dans le compartiment arrière, voulez-vous?
Au passage, une précision de vocabulaire, lue dans la notice Citroën:
- le "hayon", c'est la partie basse, ouverte ci-dessous
- l' "auvent", c'est la partie haute |
L'auvent s'ouvre donc et découvre le blessé (le Pharaon Toutenhambulans, grand prêtre de Râ. -Lovely ajouterait Gotlib-), qui doit être évacué d'urgence. Noter que, la voiture étant de 1962, les feux arrière n'ont déjà plus d'ailettes (ces ailettes sont spécifiques aux breaks 60 et 61) |
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| Le malade étant vraiment trop gênant pour les photos, il a été mis sur le côté de la voiture, et voici pour les vrais amateurs la cinématique (étudiée) de la plaque en métal qui aidera à descendre le brancard à roulettes. |
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Quelques détails du brancard |
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| La roue gauche passe dans un creux du hayon, cela peut être vu comme un cran d'arrêt de sécurité, une fois la civière débloquée. |
Le fabricant est Carrier, un spécialiste en brancards de Puteaux qui avait particulièrement bien choisi son nom en vue de l'exportation... |
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| ici c'est le levier de déblocage de la civière |
Et le système de verrouillage en question. |
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| Le malade est bichonné: petits rideaux à fronces aux fenêtres (installés sur une corde à linge) |
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| Et petits rideaux à fronces à l'arrière (installés sur une tringle en métal) |
Au passage, leur fixation se réduit à deux vis Philips (et non à tête fendue), directement dans l'auvent |
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Après ces premières photos, des questions de fond restent encore en suspens:
Le malade sera-t-il encore plus bichonné?
Médecins sans frontières, infirmières sans culottes?
Pour le savoir, lisez vite la suite:
le siège d'infirmière, le tableau de bord, le chauffage spécial, le compartiment moteur |
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